Essai : UDOG Cima, l'élégance

Quelques grammes de finesses dans un monde de watts
Publié le 25/05/2022 07:59 -
4135 lectures

Après les Superbikes voici les Supershoes !

 

Fondée en 2021, Udog ambitionne de compléter la panoplie du cycliste haut de gamme de chaussures à la hauteur du reste de son équipement. Il va de soi que toute bonne chaussure de vélo se doit de réunir rigidité, confort et style !

Udog porte chacun de ces critères à son paroxysme avec ce modèle à lacets qui vient bousculer les normes visuelles dominantes, sans renoncer à une once de sportivité. Autant de style ne peut évidemment venir que d'Italie, et même de Vénétie, creuset industriel du cycle qui reste aujourd'hui plus que jamais une région de production.

Comme souvent, un design affirmé est à prendre ou à laisser, mais pour ceux qui adhèrent, il ne reste plus qu'à voir si le ramage est à la hauteur du plumage...

 

 

La Cima

La gamme Udog comporte deux modèles, relativement similaires en design, mais avec deux différences moins visibles : l'indice de flex et le prix. Pour ce test nous avons choisi les Cima, qui affichent les chiffres les plus haut pour les deux valeurs : 11 pour le flex, 250 pour les Euros.

(Les Tensione se limitant à 7 et 150€). La première remarque quand on a le produit en main est que le niveau de finition et la qualité perçue est tout simplement magnifique, et osons le dire, d'un très bon rapport qualité/prix.

La tige est réalisée avec la technolgie "Knit", c'est à dire qu'elle est tricotée dans le but de créer souplesse et ventilation.

 

Côté poids, les Udog ne battent pas de record. A 274 grammes, elle se situent dans la moyenne du segment.

 

 

Le concept

L'idée d'Udog est de cacher les lacets dans une languette spécifique, qui une fois retournée évite l'aspect négligé d'un lacet volant au vent. La réalisation est très bien exécutée, et les Cima concilient ainsi le look lisse et racé d'une chaussure classique, sans se passer du confort d'ajustement inégalé des lacets.

 

 

Une fois rangés dans la languette, les lacets disparaissent pour la journée.

 

 

A l'essayage, nous sommes surpris de découvrir un chaussant très différent du standard italien !

Si vous avez en tête le bout pointu des références italiennes (Fizik, Sidi, Vittoria...), il est ici tout autre, avec une "toe box", c'est à dire un avant du pied, nettement plus carré et volumineux, assez proche de celui que l'on trouve chez Specialized.

En résumé, les Udog proposent un chaussant beaucoup plus universel que la plupart de ses voisins vénétiens, avec un confort qui devraient satisfaire probablement plus de cyclistes.

La pointure nous a paru conforme aux grilles des grandes marques internationales.

 

Volume : Malheureusement aucun fabricant ne communique clairement sur son volume de chaussant. Après des années de test, nous dirions que le standard des chaussures haut de gamme est plutôt étroit, typiquement comme les Giro Empire (à Gauche) que nous coterions Small. A l'opposée, les versions larges, (Comme la Fizik Vento Wide à Droite) sont souvent démesurément larges... XL à XXL selon nous. Enfin la Cima, au centre, nous parait d'un volume plus universel, que nous qualifiions de Medium-Large

 

 

 

En selle

Si la grande majorité des chaussures que nous testons semblent souvent manquer de volume, les Cima sont généreuses, notamment à l'avant. Les lacets offrent bien sur une grande capacité d'adaptation en volume, mais nous avons été gêné par l'élastique chargé de maintenir la languette. Celui-ci interfère un peu avec le serrage, et nous avons modifié le laçage proposé pour un croisage classique sous l'élastique. Un peu moins pratique et esthétique, mais indispensable pour garder une tension homogène au niveau du coup de pied. La languette elle même fonctionne comme prévu et ne bouge jamais de son logement.

 

Pour les inconditionnels du Boa, rappelons que les lacets permettent une meilleure adaptation à chacun, que ce soit dans la tension ou la géométrie, et une fois habitué ne nécessitent pas de réajustement en cours de route, même pour 150 KM. Ils évitent par contre les points durs, ou la tension du câble pas toujours placé à la convenance de chacun.

 

Au pédalage les Udog s'avèrent rigides comme toute chaussure de course digne de ce nom, sans excès, mais c'est plus important, avec un bon maintient latéral comme au niveau du talon. Bref, le chaussant est bien accordé avec le niveau de performance de la semelle, et totalement satisfaisant à notre niveau de puissance.

 

 
 
 
 

De près comme de loin, aa finition des Udog est tout simplement sublime

 

 

Au fil des kilomètres le confort s'avère excellent, et l'espace à l'avant particulièrement louable, notamment pour les chaudes journées. De ce côté là nous avons été surpris par le tissu "Knit" qui contrairement aux apparences, ne laisse pas passer beaucoup d'air.

Plus qu'une tige en microfibre, mais moins par exemple que les Fizik Infinito Knit, et bien bien moins que les Specialized S-Works 7 Vent, championnes incontestées des grosses chaleurs.

Rien de grave, mais le visuel nous faisait penser à une tige estivale, alors que la Cima est à utiliser pour des conditions standards.

 

 

Bilan : les Cima sont magnifiques !

Dans un univers de chaussures de grandes marques à Boa, Udog propose une alternative distinctive, élégante et rafraîchissante. Les Cima sont en plus performantes, sensiblement plus confortables que la moyenne, et finalement d'un très bon rapport qualité prix !

bref difficile de leur trouver un défaut... On adore !

 

 

 

  UDOG Cima

 

 

  Pitch : les plus belles chaussures 2022

 


  Chiffres clés

  Poids VdR : 274 grammes (1/2 paire 43 sans cale)

  Prix : 250 €

 


  Points Forts

  • Volume équilibré
  • Look
  • Finition
  • Rapport Q/P

 


  Points Faible

 

 

 

 
 
 

 

 

 



Classé dans la categorie: Matos | Voir les autres news dans cette categorie
Advertisement
  • 0 Commentaire


  • Pour commenter, vous devez être identifié(e)

    Déjà inscrit ?

    Nouveau chez nous ?