KOO Open Cube Clear vs OAKLEY Sutro Prizm Low Light

Le match des technologies basse lumière pour scruter les nids de poules hivernaux... et bien plus !
Publié le 28/01/2020 15:31 -
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Temps gris, obscurité, pointe de soleil... autant de conditions qui nécessitent des lunettes spécifiques. Ayant justement sous la main deux paires aux verres parmi les plus aboutis du marché, la comparaison s'imposait. Nos deux concurrents : les italiennes Open Cube de KOO et les californiennes Sutro de OAKLEY

 

Les KOO Open Cube.

Koo, entreprise "sœur" de Kask est encore assez peu connue. Mais plus pour longtemps, tant les efforts déployés sur les produits comme sur le marketing sont redoutables. On pourrait vous dire que se seront les lunettes (entre autres) de Vincenzo Nibali, mais nous préférons s'attarder sur le fait que les écrans sont fournis par Zeiss, un des grands acteurs mondiaux de l'optique.

LES écrans d'ailleurs, car les Open Cube ont des écrans interchangeables, et sont vendues en kit avec un écran "normal" et l'écran "Clear" qui a déclenché ce test. Cet écran nous a particulièrement impressionné par sa clareté, son absence de déformations et son confort pour les yeux.

Nous avons donc voulu le comparer à la référence du marché, le verre "Prizm Low Light "de Oakley.

 

Les OAKLEY Sutro

Une monture que nous avons déjà testé en version soleil, mais qui est aussi proposée en version low light directement, ce qui nous amène à nos premiers points de comparaison.

 

Prix, Poids, Style : match (quasi) nul !

199€ pour les Koo et leurs deux écrans, 142€ pour les Oakley avec un seul écran. Difficile d'en tirer une conclusion, même si on note des offres internet particulièrement attractives sur les Oakley

Côté poids c'est encore match nul, à 32 grammes chacune.

Côté style, impossible de trancher. Ce sont deux écoles de design totalement opposées, latine contre californienne. On peu radicalement adhérer ou rejeter l'une ou l'autre... et sans doute difficilement aimer les deux.

 

 

Ergonomie - Buée

La prévention de la buée est un défi majeur de la lunette de sport, et d'autant plus critique sur une lunette d'hiver, que l'on va utiliser par temps humide, et souvent à "basse" vitesse.

L'adéquation de la forme au visage influe grandement sur le champ de vision, et la circulation d'air et la prévention de la buée. A ce jeu, les Open Cube sont un peu plus fermées, et conviendront mieux aux petits visages. Les Sutro sont énormes, mais s'adaptent a un plus grand panel d'utilisateurs.

Poussées dans leurs retranchements (une montée raide, en plein brouillard avec une veste trop chaude...) nous finissons tout de même par obtenir un peu de buée. A ce jeu, la Sutro prend l'avantage, avec son écran plus ventilé.

Sur les Open Cube, la transparence Zeiss...

 

 

Deux visions des basses lumières...

Si ces deux écrans sont réellement prévus pour le même usage ils s'avèrent pourtant assez différents. D'abord, rappelons qu'au-delà du design et du "sport-marketing", Oakley est Oakley pour la qualité de ses écrans, et la technologie Prizm a amené cette clareté à un niveau encore meilleur. Comme on pouvait s'y attendre le Prizm Low Light s'avère particulièrement confortable pour l'oeil, offrant une netteté de référence. Et pourtant... L'écran "Clear" produit par Zeiss s'avère encore plus clair, plus transparent, plus invisible en somme !

 

De G à D : à l'oeil nu, en Koo Clear, en Prizm Low Light.

 

Comme on peut le voir sur les trois photos, l'écran Koo ne modifie pratiquement pas les couleurs, augmente à peine le contraste et surtout ne fonce pas la scène. En d'autre terme il est proche de la transparence, tout en "améliorant" un poil le contraste ce qui est souhaitable par temps très terne. Il s'avère également parfait pour l'usage nocturne.

De son côté le Prizm Low Light apporte une teinte rosée, un contraste plus marqué, et un obscurcissement léger, mais plus marqué également. En pratique, c'est également très agréable, notamment sur la neige ou quand le soleil fait une apparition.

 

Alors....?

Avant de conclure, rappelons que nous sommes tout de même dans la nuance, et que les deux s'avèrent les plus performantes que nous ayons jamais testé pour cet usage.

Néanmoins, sur le plan optique, nous pouvons dégager des conclusions nettes ! Les Open Cube offrent une vision plus neutre, et (un poil) plus nette que les Sutro. Cela en fait les candidates idéales pour le programme, et notamment pour rouler de nuit.

D'un autre côté les Sutro Low Light sont elles, légèrement plus polyvalentes (notamment ski dans le brouillard) et résistent (un poil) mieux à la buée.

 

Conclusion : une technologie 3 saisons

Si le test est sévère et les différences optiques subtiles, c'est que nous sommes en présence des deux meilleures offres du marché. En pratique ces deux paires de lunettes apportent un confort sans précédent pour rouler en basse lumière, mais pas seulement !

En réalité, à l'issu du test, force est de constater que ces lunettes permettent une meilleure lecture du terrain dans pratiquement toutes les conditions. Forêts, nuages, tunnels, pluie, cyclo-cross etc... quelque soit les conditions les lunettes ne quittent plus les yeux. Si l'on excepte les terrains très dégagés et les jours très ensoleillés, on se rend compte que ces écrans "basse lumière" sont en réalité les lunettes dont nous avons besoin pour la grande majorité de nos sorties. Les vraies lunettes 3 saisons !

 

Découvrir un monde de lunettes



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