Matos 2013 / Une histoire de route et de disques

Se déroulant à la fin du mois d’août, l’Eurobike c’est un show sans commune mesure avec les autres salons. De par sa taille et de la présence de tous les acteurs incontournables du milieu, Friedrichshafen donne le ton des futures tendances. Pour notre premier dossier «Eurobike», nous vous parlons de l’arrivée des freins à disque sur la route
Publié le 24/09/2013 10:35 -
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Une approche en douceur

Cela fait plus de dix ans que les freins à disques se sont imposés sur les VTT. Au vu de leurs nombreux avantages, plus personne n’aimerait revenir en arrière ! L’an dernier ce phénomène s’est vu sur quelques cyclo-cross. Le vététiste Italien, Marco Fontana a même terminé sur un podium d’une Coupe du Monde avec ce type de freinage. Si l’apparition des freins à disque sur la route fut plus précoce, elle ne concernait qu’une petite production alternative. Même si l’UCI n’a pas encore validé ce matériel pour les compétitions officielles, 2014 marquera un tournant. Le freinage à disque arrive dans les gammes de nombreux constructeurs au plus grand désarroi des conservateurs.

 

On cause car on roule beaucoup et sur tous types de route.

 

Une puissance maitrisée

La rumeur dit que les freins à disques sont trop puissants, qu’il est impossible de faire passer les décélérations au sol vu l’étroitesse des pneus…Ces propos, complètements à côté de la plaque à notre avis, sont le plus souvent relatés par ceux qui n’ont jamais testé de type de freinage !

Après divers essais de freins mécaniques, nous avons enfin testé des modèles 100% hydrauliques. A savoir des Sram Red 22 couplés avec des roues Zipp 303, avec ce montage le touché s’avère excellent. On ne sent plus le travail mécanique du câble, le déplacement des plaquettes se faire en douceur, leur morsure sur les disques se montre aussi progressive que puissante s’il le faut. La puissance se dose à merveille, c’est incomparable. Les limites du dérapage sont largement repoussées. Quel bonheur de rouler sous la pluie sans risquer de tirer tout droit ou de craindre l’eczéma du goudron à chaque virage. Pour nous ce premier essai fut une révélation, désormais le câble est plus que jamais en danger !

L'entretien se montre  limité et le changement des plaquettes n'est pas une grande affaire. Si la réalisation d'une purge réclame du doigté, cela reste accessible à un grand nombre de pratiquant. Que du bon en sommes ! N’oublions tout de même pas certains détails qui fâchent. On attend un standard de fixation entre les divers produits présent sur le marché, il convient aussi de composer avec un léger surpoids et des leviers de freins plus volumineux.

Voici quelques vélos à disques aperçus à Friedrichshafen, il ne s’agit clairement pas d’une liste exhaustive !

 

Rose Xeon DX

Un cadre en aluminium et freins Shimano à disque, une belle gueule proposée à un tarif sympathique. Un vélo plus axé balade que compétition, cette année ce Rose coûte entre 1'700 et 2'700 euros suivants les montages. Chez le vépéciste allemand il est possible de configurer tous les modèles selon ses souhaits.

 

Colnago C59

Le Colnago C59 fut le premier vélo de route performant à être équipé de freins à disque. Les freins hydrauliques Formula sont compatible avec les groupes Campagnolo EPS et Shimano Di2 10 vitesses.

 

Le modèle CX est une déclinaison plus abordable du C59.

 

Orbea Avant

Orbea Avant, un modèle orienté «grand fondo» et ultra polyvalant. Il est possible de l’équipé avec des pare-boues et un porte-bagages. Son comportement serait plutôt doux, rouleurs puissants et grimpeurs ailés passez votre chemin ! Notre présentation https://www.veloderoute.com/information/7149/nouveaute-2014-orbea-avant

 

 

Le Dogma de Pinarello se décline en version freins à disque !

 

Basso Astra

Basso est une des dernières entreprises italiennes produisant ses vélos dans ses ateliers. La délocalisation ne passera pas par Basso ! Dans son catalogue papier ou sur son site web (www.bassobikes.com), pour chaque modèle la firme communique sur le type de carbone utilisé et la structure du lay-up. Un petit plus qui permet de bien situer l’orientation d’un vélo. D’autres marques font de même et c’est bien vu ! L’Astra est un vélo qui se destine aux longues sorties, en 2014 il se décline dans une version disques. Si la position n’est pas extrême, c’est un vélo qui se veut plutôt être rigide. On ne le conseille pas pour les petits mollets.

 

Cannondale Synapse alu

Le Cannondale Synapse disque en version alu, 1'499 euros.

 

De Rosa Idol

De Rosa a conçu un Idol en version disques, le cadre se compose de fibres T1000 (70%) et de T800 (30%) afin de mélanger sportivité et confort. Disponibles en six tailles, les bases mesurent de 406 à 412mm suivant la dimension du cadre.

 

Puma Warc

Le Puma Warc de FM Bike, un look hors du commun pour un vélo 100 % artisanal et italien. L’idéal pour rouler différent ! Sur ce proto les finitions se sont montrées perfectibles, de série espérons que cela soit impeccable.

 

Storck Aernario

L’Aernario Disc de Storck ne pèse que 940g, il s’agit d’un vélo typé aéro. La roue arrière adopte le standard 12X142 déjà présent sur les VTT. Cela permet d’améliorer le parapluie des rayons de la roue arrière, on gagne ainsi en rigidité et en fiabilité… Ce que l’on perd en choix de roue arrière !



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