Pamela Busch, la responsable marketing l’affirme sans détour, Bergamont souhaite faire plus que suivre les tendances, elle veut participer aux changements qui sont en train de s’opérer dans la mobilité urbaine : « Le futur c’est le deux roues à propulsion humaine ». Et puisque le vélo est la meilleure des solutions en ville et même en dehors, Bergamont a développé des modèles qui répondent aux attentes de différents types d’utilisateurs. Parmi ces vélos était donc présenté en ce début d’été un modèle « Gravel » électrisé pour les « commuters » qui sortent des rues.
Nous avons pu faire quelques kilomètres au guidon du E-Grandurance le temps de rejoindre des pistes forestières très peu cassantes via quelques jolies routes des alentours de Fribourg. Le vélo est léger, équilibré, on n'est pas dépaysé. L'assistance Fazua déjà bien connue entre en action avec douceur pour soutenir le pédalage jusqu'au 25 km/h réglementaires. Elle se coupe avec la même douceur pour se faire oublier ensuite ne souffrant d'aucune friction ou perte de rendement sensible par le cycliste. Rappelons que conçue pour les vélos sportifs, l'assistance Fazua est certes légère mais elle ne délivre pas le couple élevé des motorisations Bosch et qu'elle s'appuie sur une batterie de 252 Wh dont l'autonomie est aussi sensiblement moindre que celle de ses compatriotes de 400, 500 ou même 625 Wh. Bref, on est en présence d'une assistance dédiée à une utilisation sportive comme un soutien à un pédalage vigoureux. Le vélo s'avère assez confortable sur route dégradée, agréable en relance ou au pédalage au rythme. Il est également stable et précis dans les courbes. Bref, sur le temps de cette courte prise en main nous n'avons pas pu révéler de réelle faiblesse à ce Gravel qui tend plus vers la route et les terrains de jeu urbains que vers le vrai tout-terrain. Mais c'est une prise de parti assumée par Bergamont, la béquille, accessoire rare sur un Gravel de série, en témoigne.