Le citoyen de Fully, un charmant petit village Valaisan, Julien Tamaracaz n’a rien laissé au hasard pour ces Championnats du Monde. Afin de bien encaisser les six heures de décalage horaire, pour reconnaitre sans pression le tracé et sans être pressé par le temps, Julien s’est rendu sur place deux semaines avant la course. Au final celle-ci a été programmée vingt-quatre heures plus tôt que prévu, les conditions météorologiques ayant été annoncées catastrophiques pour le dimanche. Un fait sans conséquence pour notre ami Helvète, Julien : «Cette contrainte est la même pour tout le monde, donc ça n’a strictement rien changé pour moi.»
Image © Mickael Cerveny
Le coup de pistolet du départ retentit, Julien s’élance avec le dossard quatorze. Il entame une remontée rapide, il intègre le top dix assez vite. Francis Mourey mène un temps la danse, puis il est rattrapé avant de connaître un pépin mécanique. Ca ne sera malheureusement pas le seul à connaître de tels soucis… Le terrain ultra gras a laminé tant les athlètes que les frêles montures ! La tête de course est emmenée par les «Flahutes» Kévin Pauwels, Sven Nys, Niels Albert et Klaas Vanternout. L’Allemand Philipp Walsleben et Julien se livrent une belle bataille. Elle se terminera au sprint, à ce petit jeu ils sont départagés à la photo-finish. Philipp termine cinquième et Julien sixième.
Image © Mickael Cerveny
Julien : «Je n'ai pas eu l’impression de vivre un Championnat du Monde. Je n’étais pas stressé avant le départ, j’avais l’impression d’être sur une course où j’étais préparé en vue de faire un bon résultat.» Comme quoi quand la tête va, les jambes ne peuvent que suivre !
Pour revivre toutes les courses, voici le reportage de Julie Krasniak : https://www.veloderoute.com/information/6537/resultats-et-bilan-des-mondiaux-de-cyclocross-aux-usa