VDR et Valais – La vallée de Conches, chapitre final

En ce début de matinée une nostalgie latente de s’installer. Notre voyage de presse touche à sa fin, entre deux tartines et quelques gorgées de café, nous nous remémorons nos souvenirs. Il s’en est passé des choses en deux jours, j’ai l’impression d’avoir vécu deux semaines en condensé. Mais avant de refermer ce chapitre sur le Vieux Pays, une belle journée nous tend les bras. Celle-ci sera placée sous le signe des cols alpins et de la gastronomie.
Publié le 11/09/2017 10:26 -
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Texte : Amaël Donnet

Images : Szymon Kotowsky & Amaël Donnet

 

Le petit village d’Oberwlad en bout de la vallée de la vallée de Conches, c’est un lieu de ferroutage et la porte d’accès à de jolis cols tels le Grimsel et la Furka. Leurs routes serpentant les flancs de la montagne sont parmi les plus belles que nous connaissons. Les virages se succèdent dans des courbes harmonieuses, les lignes droites sont réduites à leur minimum vital, elles sont comme sous perfusion. C’est un chef d’œuvre à mettre au compte des premiers bâtisseurs. Cette région a su préserver la nature des constructions abominables que nous voyons trop souvent en montagne. Les barrages semblent même s’intégrer à la montagne…Les autochtones sont à la fois aimables et rugueux, ils sont restés authentiques. Si cette région se place en hiver comme un des trois paradis suisses du ski de fond, en été le tourisme se montre doux. Mis à part quelques furieux qui se prennent pour des Fangio sur les routes des cols, la quiétude est de mise.

Vraoum, vraoum ! Elle claque notre voiture suiveuse !
 

Installé sur nos chevaux d’acier, de carbone devrais-je dire, d’Oberwald, nous mettons le cap en direction du Grimsel. Ce col établit la frontière entre les cantons du Valais et de Berne. La mise en route se fait tranquillement… jusqu’au moment ou un vélo électrique nous dépasse, le cycliste rigole. Piqué dans ma fierté, je colle sa roue arrière. Ca monte vite, je passe la plaque. Il va morfler, quitte à ce que j’explose ! A deux kilomètres de Gletsch, je porte une estocade fatale. J’avoue, il n’aurait pas fallu que ce combat perdure sur de nombreux kilomètres. Nous voilà au pied du Grimsel, il s’agit d’une formalité. De Gletsch, la montée dure six kilomètres sur une pente moyenne de 6.8%. Le côté bernois avoue lui vingt-six kilomètres et certains passages affichent 10%. Son voisin la Furka, est également une autre partie de manivelles, bien plus corsée. Notre ascension sera placée sous le signe des photos, au diable les KOM ! M’en fiche, j’ai démonté un VAE…

L’heure du repas approche, la faim réveille nos estomacs. L’entrée, le plat et le dessert seront pris sur un itinéraire menant d’Oberwald à Fiesch. Mes collègues optent, en majorité, pour des vélos électriques… Histoire de faciliter la digestion ?!? Non, simplement pour le plaisir de découvrir une nouvelle manière de faire du vélo. La descente sur Fiesch se fait, principalement, sur des petites routes qui cheminent à côté d’anciennes bases aériennes de l’armée suisse. Alors, comment s’est déroulé notre repas ? C’était tout simplement sympa, excellent et sans prises de tête. On vous conseille cette virée ! Vous trouverez plus de détails et d’informations dans nos liens en fin de sujet.

 

Peu avant Fiesch, nous quittons la route principale pour emprunter le pont suspendu reliant les deux rives du Rhône. Au plus haut, nous surplombant le Rhône de 120m. A moins d’être un brin suicidaire, il est préférable de ne pas rater son wheelie… Ah, c’est interdit de rouler à vélo ? Désolé, sans mes lunettes je n’arrive pas à lire….

Le dessert pris, la question se pose du choix de la remontée. Je motive la troupe d’opter pour une version mixant petites route et zone gravel. Notre guide échange son vélo de route contre un e-Bike, les plus fatigués vont remonter en train. Tout comme ce matin, ce ne sont pas cette peste nucléaire qui va me laisser sur place. On va mourir les armes à la main ! La remontée sera placée sous le signe de la rigolade. A travers des petites routes, des parties gravel et quelques sentiers, j’ai pu m’apercevoir qu’en plus des aptitudes sportives, le Teammachine SLR01 s’avère très confortable pour un vélo orienté performance. De plus dans sa nouvelle version, ses capacités de descendeur sont en progression. Parfait mélange de sportivité et confort, ce vélo fut un compagnon idéal tout au long de notre découverte du Valais. Ce voyage s’est conclu lors d’un repas pris chez Bashi. Un établissement qui ne paie pas de mine, mais l’accueil et la nourriture valent le détour. Une manière idéale de dire au revoir à cette région. Il ne s’agit pas d’un adieu, nous allons y revenir très rapidement !

 

 

Nos points de passages et nos découvertes

 

Martigny-Emosson-Saillon

Martigny hôtel Vatel Un hôtel tout confort et un restaurant agréable situé à l’écart de la ville de Martigny

Pour se ravitailler au sommet de la route menant de Finhaut au barrage d’Emosson

Deux funiculaires vertigineux et un petit train à flanc de falaise

Le réconfort après une bonne journée de roulage

 

Vallée de Conches

Un petit hôtel avec un excellent service

Un restaurant qui saura vous surprendre… au niveau culinaire !

Un circuit vélo/culinaire

 

L’équipe du trip

Gian Paolo Grossi est journaliste freelance italien spécialisé dans le cyclisme, il travaille également dans le sport de manière général et c’est un fanatique de biathlon.

Basé en Angleterre, Sebastien Ramsay est actif tant dans le monde du VTT enduro que de la route. Au niveau professionnel, il est employé par la société M.E.N (Manchester Evening Media). Sebastien : «J’ai été surpris par le nombre de routes se trouvant dans la vallée du Rhône, Steve Morabito habite un super coin pour rouler. Il existe de nombreuses possibilités pour rejoindre les villages ou pour gravir des cols. La variété des paysages est également étonnante, on passe des vignobles, aux exploitations agricoles de plaine en passant par la montagne

En provenance du pays des tulipes, Thijs Termeer est actif sur plusieurs supports médiatiques et il a un profil de grimpeur… typiquement néerlandais ! Thijs : «Il y a une grande différence entre le Valais Central où on parle le français et la Valée de Conches où les gens parlent allemand. On passe des coteaux, garnis de vignes, en bordure du Rhône à la montagne. Au niveau des paysages, les cols de la Furka et du Grimsel sont les plus belles ascensions que j’ai faites. Le Valais à tout pour lui !»

Timo De Boer vient également de Hollande. Il travaille dans la presse spécialisé outdoor. On le remarque très vite, il a en permanence un appareil de photo, quand ce n’est pas deux, en bandoulière. Pour notre ami, le Valais a une définition particulière «Wallis, le Valais en allemand, c’est la région des trois W : Walhalla pour le vélo de route, Wine pour le vin, et Warm pour la météo… Et parfois c’est aussi Wind (vent).» Nous ne pouvons pas vraiment le contredire !

Polonais de son état, l’infatigable Szymon Kotowski est un blogueur fan de chaussettes hautes… https://szymon.bike/ !

Timothy Schlager, après avoir été actif dans les sports hivernaux via le Winter Passa, a lancé le site spécialisé suisse www.cyclisme.ch

Stéphane Combe travaille pour l’agence Sport Center, il suit notamment le Tour de France pour le journal Le Matin.

Pour conclure ce triptyque valaisan, avant de penser à la récupération et à la réhydratation, Vélo de Route souhaite remercier Nancy Pellissier de Valais Promotion pour l’organisation de ce voyage, BMC pour le prêt du vélo (un essai est en cours), ainsi que les guides Yann Gigo, Anthony Walker, Simon Hallenbarter & Stefan Meier et Roberto Oberdorf de la vallée de Conches.

 

Les boissons de récupérations artisanales valaisannes

Si vous êtes de passage dans le vieux pays, voici notre sélection de boissons houblonnées bien plus appréciables que les breuvages industriels ! Cette liste n’est pas exhaustive, car de nouvelles brasseries ouvrent presque tous les mois et nous ne connaissons pas tout le monde. Histoire de ne pas faire de jaloux, nous partons du Bas-Valais pour remonter le Rhône. Et oui, nous nageons à contre-courant !

  • La brasserie du Griffon à Monthey : la Fourbe (brune), l’Innocente (blanche), la malice (blonde).
  • 7Peaks à Morgins : Dent Jaune (blonde), Cathédrale (blanche), les Doigts (ambrée), Cime de l’Est (IPA), 99.9 (Sissi Ale)… Plus quelques bières de saison.
  • White Frontier Brewery à Martigy: Cols des Planches (California IPA), New England Dipa (double IPA), Petite (lager), Pillows (Pale Ale), FWT (Vermonte Ale), Backy (lager).
  • L’Echapée à Martigny : L’Echapée (Ale Belge)
  • Brasserie de Vollèges à Vollèges : L’Epenette (IPA), la Morentze (blanche sur lie), la Creuze (ambrée), la Tourbillon (blonde), la Ravine (brune), la Tsélire (ambrée), la Crevasse (bière de Noël).
  • Bartis à Contey : Schwinger (blanche), Syrano (rouge), Ginger Belle (bière de Noël), Triple Hop (IPA), Reward (blonde), Williane (blanche aromatisée), Saxonne (blonde aromatisée), Z (blanche), Koyot (ambrée), 13 (blonde).
  • Hoppy People à Sierre : 24/7 (Session IPA), Twisted Mind (blondeambrée), Psychobilly With (blonde aromatisée), Porn Star (ambrée), Intrepid (typée belge), Psychobilly Black (noire).
  • Sierrevoise à Sierre : La Claire (blonde sur lie), La Blanche (blanche), la Rousse (rousse), la Noire (noire), la Génépi (blonde aromatisée), la Bière de Noël (blonde épicée).
  • Zermatt Bier à Zermatt (uniquement vendue sur Zermatt): Matterhorn (blanche), Monte Rosa (lager).


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