Lapierre nous présente son nouveau Pulsium

A quelques jours de l’Enfer du Nord, la marque dijonnaise nous présente l’évolution de son vélo confortable. Le Pulsium évolue en direction d’une plus grande sportivité. Il n’en reste pas moins une «machine» idéale pour ceux qui souhaitent rouler un vélo orienté «GT», à la manière de c’est que devenu Audi dans le monde des voitures de sport, ou ceux qui affrontent des routes au bitume dégradés.
Publié le 06/04/2017 16:12 -
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Images copyright Lapierre

 

Vous avez dit antinomiques ?

L’objectif prioritaire de Lapierre c’est d’allier deux qualités normalement antinomiques, à savoir le confort et une grande rigidité. C’est le grand cheval de bataille de tous les constructeurs, encore plus sur le segment pour lequel s’adresse le Pulsium. Pour apporter du confort, Lapierre propose une géométrie légèrement redressée et surtout d’un insert (shox absorption technology) placé dans le prolongement des haubans. Ces derniers rejoignent le tube supérieur en entourant le tube de selle. Cette solution existait déjà sur le Pulsium 2017, mais la forme et la conception diffèrent en reprenant une ligne plus proche des Xelius.

 

Quelques spécificités

Le déport de la fourche a été rallongé. La plus grande distance d’action de l’axe de roue, en rapport du déplacement du cintre, améliore la maniabilité. Mais l’empattement global progresse, du coup on gagne sur les deux points : la maniabilité et la stabilité. Vous avez dit antinomiques ?

Histoire de ménager au mieux la répartition des masses, la batterie de la transmission Shimano Di2 se trouve au niveau du boîtier de pédalier. Les pros de la FDJ utiliseront des Pulsium en freinage classique sur Paris-Roubaix. Le changement de roue est ainsi plus facile… Attention, nous n’avons pas dit plus rapide !

 

Images copyright Lapierre

 

L’évolution de la rigidité

Il est difficile de se prononcer sur ces chiffres, pour les valider, mais Lapierre annonce des rigidités grandement améliorées afin de rendre ce vélo plus orienté vers la performance. Voici les chiffres annoncés :

  • Boîtier de pédalier, + 40%
  • Bases, + 25%
  • Douille de direction, +20%

 

Arnaud Démare nous parle de ce vélo

Arnaud Démare : «Paris-Roubaix est une course tellement atypique qu’elle nécessite un matériel adapté. Les conditions extrêmement difficiles auxquelles nous devont faire face lors de cette course nous oblige à nous doter d’une machine capable de tout supporter. Grâce à sa nouvelle plateforme, le Pulsium parvient à manier avec dextérité confort et rigidité pour préserver le pilote et garantir une transmission de puissance au pédalage optimale. C’est le vélo parfait pour s’aligner sur les Classiques. Grâce à ce nouveau Pulsium, l’Enfer du Nord est désormais pavés de grandes ambitions pour l’équipe


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