Contacts Lapierre 2017 / Xelius, Sensium, Crosshill & Cross Carbon

Histoire de prendre en mains ces quatre nouveautés, nous avons roulé durant deux belles journées en Bourgogne sur des terrains de jeu parfaitement adaptés. Voici nos premières impressions.
Publié le 30/06/2016 22:50 -
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Texte : Amaël Donnet

Images : Jean-Luc Armand

 

Xelius

Nous avons suivi l’évolution du Xelius depuis quelques saisons, nos premiers essais sont à lire ici : https://www.veloderoute.com/article/7855/essai-lapierre-xelius-800-et-tout-devient-plus-facile, https://www.veloderoute.com/article/11278/essai-lapierre-xelius-sl-700-un-excellent-ch%C3%A2ssis

 

Votre humble serviteur assure le tempo en compagnie de Marc Fournier de la FDJ, le groupe va rapidement exploser.... Puis ça sera au tour de votre serviteur ^-^

Mais finalement, j'ai aussi rendu les armes dans le final de la bosse !

 

Nous n’allons pas revenir de fond en comble sur l’essai de ce vélo car nous l’avons parfaitement analysé lors de notre dernier test au long cours. Il convient cependant de souligner que le passage aux disques de ce vélo orienté montagne, mais qui convient parfaitement aux puncheurs, apporte un plus aux niveaux du confort et de la précision de pilotage. Les axes «oversizes» permettent un pilotage fin et précis, les torsions latérales induites par le freinage disque sont parfaitement annihilées. La précision et le dosage du freinage à disque sont tout simplement diaboliques. Avant de se prononcer et de donner des avis taillés à la hache, les médisants feraient mieux de tester ce type de freinage ou plus simplement d’apprendre à rouler !

C’est clair, le confort est augmenté. Cela est dû en partie grâce à un allongement des bases (415mm) et à la disparition du pontet nécessaire au freinage classique. De par sa nouvelle construction, le Xelius se montre très légèrement moins réactif dans les démarrages. La rigidité globale ne change par contre pas.

 

Sensium

La géométrie du Sensium confère une position de roulage très confortable, à son guidon on est relax et on se trouve prêt pour rouler longuement. La facilité prime sur ce vélo, il se montre tolérant. S’il supporte parfaitement un pédalage sportif, il pardonne les baisses de régimes. En le roulant, on prend plus de plaisir à adopté un rythme de pédalage régulier que de relancer continuellement. Les classiques serrages rapides marquent leurs limites dans les descentes rapides. Dans les placements et les prises de courbe, le Sensium s’avère moins rigoureux que le Xelius. Soulignons toutefois que ce dernier excelle dans ce domaine, c’est même une référence.

 

Cross Carbon

C’est en grande partie Francis Mourey qui a contribué à la naissance de ce cyclo-cross. Il s’oriente clairement vers la compétition, il bondit à la moindre pression sur les pédales. Les performances priment sur le confort- A l’usage il s’est montré vif, rigide et précis. L’asymétrie du top tube simplifie le portage. A notre avis il est possible de le détourner vers une pratique gravel à condition d’opter pour des roues souples verticalement et de monter des pneumatiques aux sections généreuses. Au vu de son orientation originelle, nous aurions bien apprécié le montage du Cross Carbon avec une transmissions mono-plateau 1X11.

 

Crosshill

Le Crosshill cache bien son jeu. Malgré des couleurs agressives, à l’usage il s’est montré bien moins turbulent que son cousin cyclo-cross. Il est à la fois plus accessible et il rebondit moins sur les sentiers chaotiques. Malgré l’utilisation d’un cadre en aluminium, le confort répond présent. Pour le coup on remercie les pneumatiques Schwalbe qui possèdent un ballon tout simplement parfait. Il offre à la fois un rendement suffisant pour la pratique, un grip performant et ils atténuent merveilleusement bien les petits chocs et autres vibrations.



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